Faire le tour du monde avec « Blue » est la réalisation d’un rêve.

En ce moment, Catharina et Peter Svedhem, originaires de Suède, naviguent autour des îles Fidji – et le couple est en plein cœur de son voyage de rêve.

Un voyage qui représente la concrétisation de leur rêve commun et de leur objectif : faire le tour du monde à la voile. Le couple suédois s’est lancé dans cette grande aventure à l’été 2023 – avec pour seul fil conducteur le désir de découvrir le monde et de visiter des lieux où le bateau est indispensable pour se rendre.

Leur voyage les a désormais menés jusqu’aux îles Fidji, et la prochaine étape sera la traversée vers l’Australie, qu’ils doivent effectuer avant le début de la saison des cyclones.

— En réalité, nous avions déjà eu deux occasions avant de pouvoir vraiment commencer. Nous avons acheté le bateau en 2019 et commencé à tout planifier. Nous avons aussi vendu notre maison, raconte Peter.

Puis, tous les plans ont été stoppés :

— Et puis le Covid est arrivé... Nous avions vendu la maison, alors nous nous sommes installés sur le bateau pour y vivre. Ce n’était pas vraiment notre plan – et, comme tout le monde, nous n’avions aucune idée de la façon dont la pandémie allait évoluer ni de sa durée. Nous avons donc évalué nos options et avons fini par racheter une maison pour la rénover, poursuit Peter.

— Puis, en 2023, tout était à nouveau ouvert et revenu à la normale. Alors nous avons décidé de nous lancer dans notre grand voyage – et de fermer la porte de la maison que nous venions tout juste de terminer de rénover, explique Peter au sujet de ce départ plutôt abrupt.

Finalement, le rêve a pu se réaliser. Pour Peter – qui navigue depuis l’enfance – faire le tour du monde à la voile était une ambition de toute une vie. Catharina, elle, a découvert la voile plus tard, et aujourd’hui, ils naviguent tous les deux à plein temps.

Leur Hallberg-Rassy 46, équipé de voiles Elvstrøm, les a désormais menés à mi-chemin autour du globe, jusqu’aux Fidji, où nous avons eu l’occasion de les appeler pour cette interview.

Et après environ deux ans de navigation, les impressions sont déjà nombreuses :

— Je dirais que c’est formidable d’arriver quelque part et d’être très agréablement surpris. La Colombie a été une énorme surprise, dans le sens le plus positif du terme. Aucun de nous n’avait vraiment d’attentes, mais ce pays figure désormais tout en haut de notre liste d’expériences. C’était magique, raconte Catharina, qui ajoute :

— Une nature splendide, des gens formidables et des expériences incroyables tout du long ! Je pense aussi – de manière générale – que nous avons découvert beaucoup d’endroits incroyables où nous ne serions probablement jamais allés si nous n’y étions pas arrivés en bateau. Et c’est l’un des grands avantages de parcourir le monde à la voile.

Partout, cela ouvre la porte à de nouvelles aventures. Et même s’ils ne suivent pas toujours la route la plus directe, cela leur apporte toujours de nouvelles expériences :

— C’est valable pour tout le voyage, vraiment – depuis la descente du golfe de Gascogne, la traversée de l’Atlantique, et maintenant ici. C’est extraordinaire de naviguer dans tous ces endroits.

Étant sur un Hallberg-Rassy, il serait impensable de ne pas aborder les systèmes d’enrouleurs, qui sont une partie essentielle des bateaux de ce chantier suédois. Peter et Catharina ont acheté leur 46 sans enrouleur de génois, mais ils ont ajouté un Furlex manuel de Seldén et un génois d’Elvstrøm Sails. Le reste est plus ou moins géré par l’hydraulique :

— Nous sommes super contents d’avoir autant de systèmes du bateau actionnés par hydraulique. C’est vraiment facile de parcourir de longues distances avec un mât et un génois enrouleurs, car cela rend la mise en place des voiles rapide et simple. Notre génois et le Furlex nous ont parfaitement convenu. Il est très facile de l’ajuster selon les conditions, et même par temps plus difficile, il suffit d’enrouler un peu le génois, et il sert alors de compromis – ou de voile d’avant, pour ainsi dire, explique Peter.

Mais il ne peut y avoir de voile sans liste de souhaits, et Peter Svedhem a un souhait pour la garde-robe de voiles future de « Blue » :

— Nous ne regrettons pas grand-chose, mais s’il y a bien une chose que je regrette, c’est de ne pas avoir acheté un Blue Water Runner. Nous rencontrons tellement de gens qui en parlent très positivement pour les conditions légères, et nous aurions pu en tirer un grand bénéfice, se souvient Peter.

Parler avec d’autres marins fait également partie intégrante de l’aventure. Partir pour un grand voyage est également très prisé des navigateurs suédois – mais peu importe sous quel pavillon un bateau navigue, tous partagent le même objectif, conclut Catharina :

— C’est vraiment génial de faire partie de cette immense communauté de voile ici. On rencontre tellement de personnes différentes, toutes là pour la même raison – et être dans ce genre de communauté ajoute, selon moi, quelque chose de formidable à l’expérience globale. Nous rencontrons souvent des Scandinaves, à la fois de notre âge et tous les jeunes bateaux sympas avec les YouTubers, etc. Nous sommes tous ici pour passer un bon moment – et je dois dire que c’est exactement ce que nous faisons !

Vous pouvez suivre le voyage de « Blue » sur Instagram : @sailinghr46blue.